L'exposition « Culture Frite | Frietkot Stories » au MuFim (Tournai) propose des espaces thématiques. Parmi ceux-ci, « Les fritkots à Tournai ». Vite ! Vous avez jusqu'au 18 décembre pour la visiter... Ensuite, vous pourrez retrouver ces thématiques au Micro Musée de la Frite de Bruxelles chez Home Frit' Home (portes ouvertes gratuites chaque premier week-end du mois).

Les premiers fritkots voient le jour en Europe vers le milieu du XIX^e siècle, ils sont d’abord principalement attachés au monde forain. Le nombre de ces baraques augmente jusque dans les années 1980 dans les villes belges. Les frituristes installent leur friterie mobile à des endroits de passage, comme les gares ou à proximité de monuments historiques. À partir des années 1980, la législation écarte peu à peu les fritkots des centres urbains, les jugeant peu valorisants et peu esthétiques.

La Culture Fritkot, patrimoine immatériel culturel et oral

Au début des années 2000, le nombre de fritkots a considérablement diminué en Belgique et particulièrement en Flandre. Cette tendance commence à s’inverser en 2000, lorsque le conseil communal de la Ville d’Anvers reconnaît l’intérêt social et culturel des fritkots qui «contribuent au sentiment de convivialité et de sécurité». La reconnaissance en 2017 de la culture fritkot en tant que patrimoine immatériel culturel et oral par les trois communautés linguistiques du pays a constitué un pas important pour leur valorisation et leur sauvegarde.

Tournai: plus de baraque à frites extérieure dans le centre ville

À Tournai, les friteries sont réparties dans le centre-ville, la périphérie et dans les villages alentours. Leur clientèle diffère en fonction de leur emplacement. Il n’existe pas de baraque à frites extérieure dans le centre ville, mais certaines se déplacent dans les faubourgs au fil de la semaine. D’autres frituristes développent depuis quelques années, parfois en parallèle de leur friterie en dur, une activité de food-truck, en se mettant au service d’événements. Durant l’épidémie de Covid 19, la vente à emporter a évidemment considérablement augmenté et certains frituristes ont fait le choix de fermer durablement leur salle pour se concentrer sur cette activité souvent plus rentable. Dans un registre un peu différent, on retrouve aussi des baraques à frites faisant le déplacement à l’occasion des foires de mai et de septembre.

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Musée de Folklore et des Imaginaires de Tournai (MuFIm): https://mufim.tournai.be/

(Photo: «À la Friture de la Gare – Chez Paul»/Thierry Dubrulle/Facebook, 14/04/2021)