Publié le : 10-12-2023
L'exposition « Culture Frite | Frietkot Stories » au MuFim (Tournai) propose des espaces thématiques. Parmi ceux-ci, « Frites et politique ». Vite ! Vous avez jusqu'au 18 décembre pour la visiter... Ensuite, vous pourrez retrouver ces thématiques au Micro Musée de la Frite de Bruxelles chez Home Frit' Home (portes ouvertes gratuites chaque premier week-end du mois).
La frite, à travers la baraque, se veut rassembleuse : des individus de toutes origines et de toutes classes sociales y perpétuent une même chorégraphie autour du cornet. L’histoire nous démontre que la frite peut se faire le véhicule de discours ou d’actions politiques, voire l’expression de la contestation (parfois à travers la chanson, voir: Frites et musique).
À la Libération, le standard du musette, "Là où y a des frites", se réincarne en "Là où y a plus d’Fritz". En février 2011, naît le concept de "Révolution des frites" alors que la Belgique désespère de trouver un gouvernement et que la plate-forme Pas en notre nom jeune/Niet in onze Naam Jong manifeste pour garder une Belgique et une sécurité sociale fédérales.
Fin décembre 2014, Charles Michel, alors jeune premier ministre, est victime du premier enfritage au monde, mené par les Lilith. Plus tard, le street-art adopte lui aussi la frite : l’artiste bruxellois MONK crée le symbole de l’Anarfrite et détourne Banksy avec le Manneken Pis en renfort.
Plus récemment, les antennes belges d’OXFAM et d’Amnesty International ont, elles, détourné le symbolique cornet de frites pour communiquer. Ce 10 décembre 2023, à la marche contre l'antisémitisme à Bruxelles, le cornet de frites était aussi présent.
Laissons la morale de cette histoire à Jan Bucquoy : « La frite ne se politise pas, elle se déguste. »
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